Après la gifle reçue au Stadium (3-0), le coach messin est revenu en conférence de presse sur le laisser-aller de son équipe après l’ouverture du score.
Les 20 premières minutes étaient plutôt de bonne qualité, mais pour le reste, la lumière s’est éteinte. Forcément déçu de ce deuxième revers consécutif pour le FC Metz, Laszlo Bölöni est mécontent du comportement de ses hommes, qui ont baissé la tête après le but toulousain :
« Il y a eu des choses positives mais elles furent trop rares, c’est resté assez superficiel. On peut dire aussi qu’on aurait dû ouvrir le score sur l’occasion de Cheikh Sabaly en tout début de rencontre. On peut également dire que durant environ 20 minutes auxquelles vous faites références, on a eu des situations qu’on aurait pu concrétiser. Mais tout ça, c’est, comme je viens de le dire, reste superficiel. Il faut être honnête et reconnaître qu’on n’a pas le savoir-faire pour finir positivement et exploiter ce genre de bon début de match. L’ouverture du score est la conséquence de mauvais positionnements et d’erreurs tactiques individuelles. Mais ce qui est douloureux, c’est qu’on explose après ce premier but ! On n’est pas capable de se dire que ce n’est pas grave et qu’on va continuer comme on était. Les valeurs, les choses positives du début de match, on n’a pas été capables de les approfondir. Aujourd’hui, c’est la plus grande difficulté à laquelle on se heurte. »
Sous le grand soleil de la Ville rose, les deux équipes ont certainement dû souffrir de la chaleur. Pas une excuse pour autant, aux yeux du technicien roumain :
« Ça ne serait pas correct de se retrancher derrière cette excuse. La chaleur a vraiment été dérangeante, c’est difficile de jouer dans ces conditions, mais c’est valable pour les deux équipes. Et, si je ne me trompe pas, quand on a bien joué, c’est au moment où il faisait le plus chaud. Après, il faut surtout être capable de dépasser les difficultés. Ces difficultés, ce sont le terrain, la chaleur, la météo, l’adversaire et nous-mêmes. Nous, aujourd’hui, on doit avant tout se dépasser nous-mêmes pour espérer être au-dessus de ce qu’on est capable de faire. À ce moment-là, on pourra avoir des ambitions. »
A.m.
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