méconnaissables…
Après un match enthousiasmant à domicile contre le champion en titre lillois lors de la 1ère journée,
les Messins se déplacent à Nantes, également auteur d’un nul, bien moins enthousiasmant, contre
l’AS Monaco. Une rencontre qui va tourner au désastre pour les Lorrains…
L’analyse
Après avoir montré de belles choses dans le jeu contre le LOSC, les Messins et leurs supporters se rendent confiant en Loire Atlantique avant de défier le morne FC Nantes, boycotté par une partie de
son public et s’étant sauvé lors des barrages L1/L2 contre Toulouse en Mai dernier. Privé de Kiki Kouyaté, suspendu après son carton rouge lors de la 1 ère journée et de Fofana, transféré 2 jours auparavant à Amiens, Frédéric Antonetti s’entête dans son schéma à 5 derrière et met en place une
défense inédite : Udol-Bronn-Centonze dans l’axe, Delaine et Maïga en piston. 1 seul central donc sur 5 défenseurs. N’Doram, imaginé un tant en défense centrale comme lors de la préparation, est aligné au milieu en compagnie de Sarr, Vincent Pajot de retour, et Bassi en 10. Niane, quant à lui, est le seul attaquant du 11 titulaire.
Si les Messins se font une frayeur sur un contact entre Oukidja et Kolo Muani laissant le portier algérien au sol quelque minutes en début de match, c’est dans le jeu que les joueurs Grenats effrayent le plus. Incapable de garder le ballon et de sortir de leur moitié de terrain, les joueurs n’ont aucune solution face à un bloc nantais qui ne presse pas spécialement fort. Maïga ne propose absolument rien sur son côté droit (logique ce n’est pas son poste), Sarr est transparent, Pajot fidèle à lui-même depuis son retour de blessure. Il ne faut ainsi qu’une petite dizaine de minute aux Nantais pour ouvrir le score par Kolo Muani. L’international espoir est trouvé dans la surface par un centre à ras de terre de Simon et ouvre la marque à bout portant (1-0, 12 ème ). Malgré l’ouverture du score, Metz ne propose toujours rien mis à part des longs ballons pour Niane, trop seul en attaque. Stratégie totalement inefficace : 1 duel aérien gagné sur 6 pour Niane, contre 3 sur 4 pour Castelletto et 8 sur 8 (!) pour Nicolas Pallois. Des chiffres pas impossible à prédire lorsque l’on connait le profil de ces deux défenseurs…
Mis à part cela ? Peu de choses à ressortir côté messin si ce n’est qu’ils peuvent s’estimer heureux de délivrer ce genre de prestation contre un collectif nantais si mal organisé et ne trouvant la solution que sur des exploits individuels de Moses Simon. Pour arranger le tout, Kevin N’Doram doit quitter la pelouse après un tacle plus que musclé de Girotto. Le milieu de terrain, pas inintéressant sur ce début de saison, souffre d’une fracture de la clavicule. Il céde sa place à Alakouch qui se positionne en piston droit alors que Maïga se replace au milieu. Jusqu’à la mi-temps, les Messins ont le ballon mais n’en font rien. Sarr signe sans doute son plus mauvais match en grenat alors que Pajot se limite à un rôle de conservation et reste trop dans la verticalité. Sur quelques actions, Metz parvient à jouer au sol et éliminer un pressing nantais peu convaincant mais manque de présence offensive. Avec des les nombreux centres de Delaine et Alakouch avec le seul Niane dans la surface entouré de 4 nantais, la stratégie messine est vouée à
l’échec.
Visiblement déterminés à montrer un meilleur visage en seconde période, les Messins encaissent le but du break au bout de 3 minutes au retour des vestiaires. Sur un nouveau centre de Simon, il trouve cette fois ci la tête de Blas complètement seul au second poteau qui double la mise (2-0, 49 ème ). Le reste du match ne sera pas beaucoup plus encourageant et les difficultés des Grenats se répètent jusqu’au bout de la rencontre. Un bien triste FC Metz s’incline donc face au FC Nantes pour le compte de la 2 ème journée de Ligue 1. Peu de choses sont à retenir si ce n’est le naufrage total de l’équipe et du coach. Un match à oublier pour continuer d’aller de l’avant.
T.M
Les notes des joueurs
Tops : aucun
Flops :
Frédéric Antonetti (1) : brillant la semaine passée contre Lille avec un jeu léché qui avait permis d’inscrire 3 buts au champion en titre, son coaching sur ce match a certainement coûté la victoire aux Messins. Aligner un 5-3-2 avec un seul central et 4 latéraux ne devrait même pas dépasser le cadre de
la blague et laisser Niane seul à ce point en attaque c’est le condamner à l’échec. Avec 8 joueurs à vocation défensive et aucune proposition dans le jeu si ce n’est des long ballons, est-ce une surprise de s’incliner ?
Crédit photo : FC Metz ; FC Nantes ; France Bleu ; Eurosport
