Choc des extrêmes à l’Allianz Riviera ce samedi ou la meilleure defense du championnat reçoit la plus mauvaise attaque, le FC Metz. de quoi donner des frissons…

Invaincu lors des 3 dernières rencontres, il est fort à parier que le FC Metz voudra jouer son va-tout à l’heure d’un déplacement chez le dauphin de l’Elite, le surprenant OGC Nice du sous-côté Christophe Galtier. Ce dernier qui fait paradoxalement partie de la classe des entraîneurs qu’on présente encore, malgré ses qualités évidentes de coach à la fois sur le plan tactique et humain, dont la trajectoire devrait prochainement l’amener dans le gratin des clubs européens. C’est tout le mal qu’on lui souhaite. Mais avant toute cette consécration, il y a un match à jouer pour les Aiglons et il n’est pas forcément gagné d’avance. Certes, les hommes du président Rivère possèdent actuellement toutes les armes nécessaires pour poignarder là ou ça fait mal auprès de n’importe quelle écurie du championnat, mais c’est rapidement oublier le fait que, à l’extrême opposé se trouve un FC Metz qui n’aura (presque) rien à perdre lors de ce duel qui apparaît si déséquilibré.

Et pour cause, si les partenaires de Dylan Bronn n’ont plus gagné un match depuis deux mois, il n’en demeure pas moins que l’état d’esprit est au rendez-vous -pour la plupart d’entre-eux certes- ce qui témoigne d’un groupe qui vit. Pas tout à fait enterré, le dernier de la classe se devra de toute évidence de jeter toutes ses forces dans la bataille et aller chercher loin de ses bases ce dont il est incapable de trouver dans son pré depuis bientôt 10 mois. Voilà qui promet de belles séquences d’émotion lors des prochaines rencontres du FC Metz. Avec un secteur offensif qui reprend progressivement des couleurs avec l’arrivée de certains (De Préville) conjuguée au retour d’autres éléments clé (Boulaya, Nguette), nul doute que les supporters pourront bientôt cesser de ronger leur frein. Reste à savoir comment jongler avec l’équilibre défensif d’une équipe trop souvent coupée entre la ligne de défense et le milieu de terrain. Un casse-tête auquel Frédéric Antonetti n’a vraisemblablement pas encore trouvé de réponses. Il faudra faire vite, car il ne reste que 5 rencontres avant la trêve pour tenter de sauver les meubles. On gage que ce FC Metz, qui disposera de Maiga et Kouyaté -de retour de suspension- peut être capable du meilleur face à un gros morceau. Il l’a bien prouvé à Marseille et face au PSG dans un passé pas si lointain. Et puis, il faut bien se raccrocher à quelque chose, après tout. L’espoir…

M.D