FC Metz : Grégory Proment lance sa candidature pour le poste d’entraineur

Sur l’antenne de RMC Sport, l’ancien joueur messin annonce candidater pour devenir le prochain coach du FC Metz la saison prochaine. Il fait le constat sur la saison des Grenats et évoque le dossier Mikautadze.

Qui succédera à Laszlo Bölöni ? S’il reste encore sous contrat avec le FC Metz jusqu’en juin 2025, le technicien roumain est clairement sur un siège éjectable après la relégation en Ligue 2. Le jugeant incapable d’insuffler une nouvelle dynamique pour son équipe, le président Bernard Serin devrait s’entretenir avec l’entraineur de 71 ans d’ici quelques jours. Parmi les prétendants pour le remplacer, Grégory Proment reste à l’affût. L’ancien milieu de terrain qui a porté la tunique grenat entre 1997 et 2006 (puis lors de la saison 2011-2012 avant de raccrocher les crampons) a vécu une première expérience, en tant que coach principal, très compliquée au RFC Seraing et qui s’est achevée en janvier dernier. Mais son amour pour la ville de Metz le motive plus que jamais :

« Si on me demande si ça m’intéresserait ? Je dirais toujours oui. », déclare-t-il au micro de RMC Sport. « Même Metz au plus profond du classement ou n’importe quelle division, je serais toujours intéressé parce que c’est un club que j’aime et des gens que j’aime. Mais malheureusement, je ne pense pas que ce soit dans les têtes de Bernard Serin et des gens autour de lui. Je ne pense pas que ça arrive. Malheureusement, parce que j’aimerais réellement. […] Je suis un candidat, bien sûr ! J’ai envoyé il y a un moment à Bernard Serin mon projet de jeu idéal, ce que je ferais éventuellement. Maintenant, il a les cartes en main. Mais sincèrement, je suis persuadé que ce ne soit pas d’actualité de leur côté. »

Grégory Proment a également eu le temps d’évoquer la vedette du FC Metz cette saison, Georges Mikautadze, dont les débuts en Moselle ont été contrariés : 

« Georges je l’ai eu deux ans dans mon effectif, et il faisait gagner les matchs. J’ai eu du mal à le faire passer en professionnel. A l’époque, je parlais avec Philippe Gaillot de le prendre en séance d’entrainement… on m’avait dit : « nan, mais on sait qu’il est bon mais il y a beaucoup d’attaquants. ». J’ai un peu haussé le ton en disant que je ne peux pas entendre ces conneries-là parce c’est le meilleur attaquant qu’on ait. Maintenant, je ne peux pas dire que je savais qu’il allait être aussi bon que ça. Mais je savais qu’il était beaucoup plus fort que les attaquants qu’on avait à l’époque, je l’avais dit. On peut ne pas partager mon avis, je ne détiens pas toujours la vérité. Mais sur le coup-là, je voulais qu’il franchisse un palier. Il l’a fait à Seraing parce que Mr Antonetti ne le voulait pas. […] Autour de lui, mise à part Ablie Jallow quand il joue, il n’y a personne qui est capable de jouer avec Georges. Là-dessus, je l’ai sans cesse répété. A Metz, il y a beaucoup de coureurs à pied et les joueurs de ballons sont sur le banc pour certains. »

A.M.  

Crédits photo : Icon Sport 

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