A nouveau sans succès depuis près de deux mois, le FC Metz attend Nantes pour retrouver des couleurs.

Metz sera-t-il fort d’un petit élan au moment de la trêve internationale ? Il n’y a plus que le FC Nantes pour un quelconque enthousiasme avant la reprise des hostilités et un derby aseptisé à Strasbourg le 1er avril. D’ici une bonne blague en Alsace, il faudra expédier les affaires courantes face à des Nantais défenseurs précieux de leur cinquième place.

Si le trou est fait avec le quatuor de tête, les hommes de Claudio Ranieri sont à la lutte notamment avec l’ennemi héréditaire rennais pour une place qualificative en Ligue Europe.
C’est aussi le match dans le match entre le buteur nantais Emiliano Sala et Nolan Roux, joueurs au profil similaire, même si l’italo-argentin évolue davantage en pointe avec les Canaris. Onze buts pour le goleador messin, douze pour son homologue nantais. Surtout, le pourcentage personnel parmi l’ensemble des buts est similaire, quarante-deux. On connaît l’importance de Nolan Roux dans le réalisme des Grenat (sept buts à domicile), alors autant dire que réussir à canaliser Sala (six buts à l’extérieur) revient à se prémunir du premier danger nantais, buteur d’entrée à l’aller (1-0).

Chaque semaine est très compliquée pour moi dans la construction à la fois du travail que l’on doit faire dans la préparation du match et dans l’intégration des joueurs . Nantes a de la réussite il y a une grande stabilité dans le Onze de départ. Frédéric Hantz entraîneur du FC Metz

Les Messins restent surtout sur la fin épique d’un match aller anéanti par une décision arbitrale grotesque, lorsque le préposé au sifflet monsieur Hamel avait eu la délicatesse nantaise de faire retirer le pénalty marqué par Nolan Roux, du fait de l’entrée impromptue de nombreux joueurs dans la surface de réparation. Le numéro neuf se manquait sur sa deuxième tentative, tout autant envahie, et Metz de repartir la queue entre les jambes.
Frédéric Hantz enregistre le retour de suspension de Georges Mandjeck, tandis que Opa Nguette et Florent Mollet réintègrent le groupe .

Les Grenats doivent renouer aussi avec un succès face aux Canaris qui les fuit depuis 2004 et une courte victoire acquise grâce à l’oublié Richard Socrier. Depuis, ce sont quatre nuls et deux défaites, et un adversaire neuf fois victorieux en quarante oppositions en Ligue 1 à Saint-Symphorien. Metz attend le succès, la suite ? On en reparlera…

O.S

Crédit photo : D.R