Après la victoire face à Bastia (3-2), le président du FC Metz a réagi sur les dossiers chauds de cette fin de saison, dans les colonnes du Républicain Lorrain.
C’est un président « heureux » que l’on a pu apercevoir aux côtés des joueurs messins à la fin de la rencontre, fêtant prématurément la montée en Ligue 1, devant la foule en ébullition :
« On n’y est pas à cent pour cent, mais je ne vois pas comment le résultat à Bordeaux pourrait être modifié. Donc on savoure parce qu’on pense effectivement qu’on est en Ligue 1 et qu’on l’a mérité. C’était un match tendu, indécis jusqu’au bout mais c’est aussi un match comme on rêve d’en vivre tous les week-ends : avec un stade plein, une ambiance de fou, des supporters qui sont à l’unisson derrière leur équipe. C’est quelque chose qui, pour un président, fait chaud au cœur »
Bernard Serin a vu son équipe trouver le chemin du succès, après une première partie de saison « difficile et un peu polluée ». Cette série exceptionnelle de 25 matchs d’invincibilité aura permis aux Grenats de combler un retard allant jusqu’à 12 points sur Bordeaux. Pour lui, cela a aussi été l’élément provocateur de toute cette ferveur populaire, marqué par cet envahissement de terrain à Saint-Symphorien :
« Le scénario s’y prête. On a été chasseur, à l’affût et proche d’atteindre l’objectif. Il y avait beaucoup d’attente : ces dernières semaines, on a plusieurs fois eu plus de 20 000 personnes au stade et ce dernier match s’est joué dans un stade archi plein, sans compter les 4 000 personnes sur la place d’Armes devant l’écran géant. Et la fin du match, on a vécu un envahissement de terrain : je m’en fous parce qu’on va changer la pelouse (rire). C’était surtout un bon moment, les supporters ont pu en profiter et moi aussi. »
Déjà interpellé à ce sujet, Bernard Serin avoue qu’il sera difficile de conserver Georges Mikautadze, meilleur joueur et buteur (23 réalisations) de Ligue 2 BKT cette saison et convoité par de nombreux clubs :
« Même si on est en Ligue 1, on n’aura pas des moyens exceptionnels. Et quand un club vient avec une offre énorme, ça veut dire que le salaire qu’il propose au joueur est également énorme. Nous, on ne peut pas avoir un joueur qu’on paie de façon énorme par rapport au reste de l’effectif. C’est la logique : si un joueur est trop pour nous, il y a un grand risque qu’il nous quitte. Quant à l’option d’un transfert suivi d’un prêt, je ne pense pas que ce soit une bonne idée : on l’a vu avec Pape Matar Sarr. Mais pour l’instant, il n’y a pas de contact, rien. »
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A.M.
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Crédit photo : Icon Sport
