À défaut de rouler les mécaniques, le FC Metz a opéré une spectaculaire remontée mécanique et mathématique
Plus que jamais le credo des entraîneurs qui pensent que les succès et un redressement ne passent que par la solidité défensive est vérifié. Pour les plus anciens cette phrase de l’ancien coach des Verts, Robert Herbin, me revient : « Imppossible de créer, de marquer, de gagner, sans discipline défensive.” Évidence ! Ceux qui ont quitté le navire grenat pour trouver mieux quand la barque tanguait au lieu de prendre leurs responsabilités doivent aujourd’hui regarder le classement de Ligue 2 avec surprise ou envie.
Et encore, ce n’est même pas sûr. Aujourd’hui tout n’est pas parfait. Le jeu, principal attrait d’une équipe au-delà des résultats n’existe que trop peu certes mais il faut s’en satisfaire si c’est pour frôler le but ultime aujourd’hui et l’atteindre le 2 juin à domicile face à Bastia ou avant sait on jamais ?!
L’ambiance du vestiaire apaisée conduite comme partout par les victoires ou les défaites est meilleure, sans surprise.La défense dont on parlait plus haut est une mixture de ciment et de béton armé. Sans sortir la calculette, les buts encaissés depuis des semaines se comptent sur les doigts d’une main , les buts marqués s’additionnent comme à la caisse du supermarché un vendredi soir avant de faire la fête.
Le calendrier est parfait. Metz a su saisir tellement bien les opportunités, avec froideur et réussite quelque soit, pour le moment, le nom de l’adversaire, le nom du stade, la météo ou le timing des buts marqués. Le tout avec un effectif qui a su réagir à son gâchis de l’automne. La trêve due à la coupe du monde aura servi à certains, moins à d’autres. Metz a su reconstruire, rassurer et se rassurer avec un staff sérieux, expérimenté et parfois injustement moqué par l’impatience des supporters qui veulent tout, tout de suite.
Aujourd’hui invaincus depuis un voyage au Havre futur pensionnaire de Ligue 1 sauf accident, Metz est bien placé même s’il ne faut pas négliger le rétroviseur dans le quel se trouve Amiens (voyage des Grenats chez Philippe Hinschberger début février) et d’autres….
En allant avant à Valenciennes puis en recevant Rodez, tous les espoirs sont permis pour rester dans le tempo actuel, celui tout simplement d’un candidat déclaré à la montée. Jouer bien et gagner ? Le caviar ! Jouer moins bien et gagner ? Le saumon fumé . Déjà pas si mal !
Les fines bouches seront là pour sourire tout comme ceux qui ont la mémoire courte et qui parlent encore de beau jeu.
Pour le moment si on s’en foutait, juste pour se dire. Pourvu que le mercato bonifie plus le club qu’il ne l’affaiblit pour mettre un grain de sable inutile dans une machine huilée et qui aimerait éviter la grippe.
D.B.
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Crédit photos: Icon Sport
