[AVANT-MATCH] FC Metz – FC Nantes : les feux de déstress

Déjà dernier, le FC Metz doit sortir le grand jeu face à Nantes pour revenir au sein du peloton de lutte, à défaut de s’offrir des garanties à moyen terme.

Le FC Metz a passé la trêve internationale au chaud de la dernière place, et rien n’est venu perturber sa piteuse situation au classement. Son manager général est resté fantômatique, son président s’est bien fendu d’une sortie, mais fort heureusement pour ne pas heurter l’encéphalogramme, il a bien assuré que les risques liés au classement étaient calculés, que beaucoup de choses étaient tout à fait intéressantes, qu’il n’y avait pas le feu à la maison, et que bien entendu, toute confiance était faite à l’équipe en place. Son entraîneur justement, a également notamment assuré que compte tenu du déficit comptable actuel, l’objectif allait être de prendre des points sur les quatre prochains matchs, et qu’évidemment tout était fait pour le bien du club. Non, vraiment il n’y a aucune raison de croire en une situation similaire à la dernière éphémère présence du FC Metz en Ligue 1, quand bien même l’ensemble Grenat semble ne pas maîtriser grand-chose. La réception de surprenants Nantais, deuxièmes au classement, et dont les trois dernières visites ont accouché d’un résultat identique (1-1), n’est pas faite pour rassurer, pas plus que la méthode Coué affichée par le staff et l’équipe dirigeante.

Cabit
Manuel Cabit va découvrir Saint-Symphorien en titulaire.

Avant un triptyque pas piqué des vers (Lyon, Montpellier et Lille), le FC Metz ne peut tout simplement pas se contenter d’un seul point qu’il lui faudra déjà décrocher de haute lutte face à une formation nantaise pas flamboyante mais très solide, et à la finesse tactique de Christian Gourcuff. Surtout, il va falloir aux Messins enfin satisfaire aux exigences de l’élite en matière de concentration, de cohérence, de justesse technique, bref de tout ce qui fait défaut et qui plombe une équipe lénifiante derrière autant qu’inexistante devant, exception faite d’un Habib Diallo en héros solitaire sur la plaine de Saint-Symphorien. D’autant plus seul que son compère sénégalais, Ibrahima Niane est blessé, comme Thomas Delaine à gauche, remplacé donc pour sa première par Manuel Cabit. La bonne nouvelle venant du retour dans l’entrejeu d’Adama Traoré. Metz claudique, Metz tangue, la tête encore en dehors de l’eau, au point qu’il lui est possible d’accrocher une bouée salvatrice. Peut-il le faire avec la seule opiniâtreté de ses éléments, telle est la question. A priori, il n’y a pas de choix possible. Jusqu’à quand ?

O.S.

 

Le groupe messin : Oukidja, Dietsch – Centonze, Cabit, Sunzu, Boye, Udol, Fofana – N’Doram, Cohade, Maïga, Gakpa, Traoré, Boulaya, Nguette, Ambrose – Diallo, Dia N’Diaye

Le groupe nantais : Lafont, Olliero – Appiah, Basila, Girotto, Moustache, Wagué – Abeid, Benavente, Blas, Kayembe, Moutoussamy, Pereira, Touré – Bamba, Coulibaly, Simon, Youan

 

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