[AVANT-MATCH] Olympique Lyonnais – FC Metz : Dompter la bête blessée

avant matchLe FC Metz se déplace chez un Lyon aux armes enrayées dans l’espoir de réaliser plus qu’un braquage.

La Ligue 1 a cela aussi d’étonnant, de voir le FC Metz se déplacer à Lyon trois mois plus tard, devant les Gones. Certes, ce n’est pas tant la position messine qui détonne que celle d’un Olympique Lyonnais en pleine déconfiture, dont le dernier succès, pourtant probant, remonte à la mi-août (6-0 face à Angers). La suite est une longue disette, la patte brésilienne en moins, remplacée par un ancien Vert autant que pas tout blanc lors d’échanges sans courtoisie avec son nouveau patron Jean-Michel Aulas, alors qu’il officiait entre Commanderie et Vélodrome. Et les Messins là dedans ? Au moins ont-ils le mérite de se rendre au Groupama Stadium avec un peu plus d’assurance, après le succès bienvenu face à Nantes. Alors, statistiquement l’attente lyonnaise, déjà incroyablement longue pour un club de ce standing, a de quoi poser quelques appréhensions, mais les Messins ont aussi le devoir d’appuyer encore davantage sur des têtes de Gones en mode vraiment très bad. « ça peut, aussi, être le renouveau lyonnais. Il faut faire attention », prévient Alexandre Oukidja qui sait bien que le FC Metz a un coup à jouer comme rarement du côté de Décines, à condition d’allier comme la semaine passée solidité et efficacité.

Sunzu
Stoppila Sunzu titulaire à Lyon pour empêcher la relance lyonnaise.

Quand les joueurs de Rudi Garcia espéraient profiter des réceptions consécutives de Dijon et Metz pour se relancer, ils ont déjà laisser filer deux points face aux Bourguignons, certes dominés mais courageux et solides. Aux Messins de ne pas servir de machine à relance comme trop souvent, même si cela sera tout sauf simple. Le discours de Vincent Hognon est pour une fois limpide et d’une soif de conquête bienheureuse, « On doit jouer notre chance à fond. Ils ont des manques, ils vivent une situation difficile. On a envie d’en profiter, évidemment ». Lyon va bien tenter de mettre en place un rouleau-compresseur, aux Messins de ne pas rester les pieds dans le bitume, et de glaner efficacement, et le réalisme activé, des situations de douche froide. Sans Thomas Delaine à nouveau remplacé par Manuel Cabit, auteur d’une solide première à Saint-Symphorien, ni John Boye, touché aux ischio-jambiers et sorti à la mi-temps face aux Canaris, pas plus que Renaud Cohade, malade. Et laisser Lyon toujours sans lumière…

O.S.

P