[Avant-match SC Amiens – FC Metz] Par ici la sortie

Fort d’en avoir fini avec le suspens, le FC Metz s’en va en roue libre à Amiens.

Il était temps. Le FC Metz va enfin ménager ses supporters. A trop croire au miracle, l’espérance de vie des vrais passionnés a pris un sacré coup. A Amiens, on appréciera de laisser les Grenat gambader dans le pré, et y donner un intérêt à peu près nul. Oui, il est temps dorénavant de prendre soin de soi et d’observer de loin la dernière huitaine. Les mouchoirs blancs seront de sortie la semaine prochaine à Saint-Symphorien pour un dernier footing face aux Girondins de Bordeaux, avant des vacances peu méritées par tout le monde.

En attendant, et alors que le maintien aurait dû se négocier en grande partie ce week-end, si ce n’est qu’il eut fallu se déplacer chez l’annoncée lanterne rouge amiénoise, les Messins ont encore quelques foulées à effectuer, tandis que les Picards pourront fêter ce que bien peu leur prédisait, un maintien, qui plus est, relativement tranquille. C’était sans compter sur le FC Metz et ses saisons minables en Ligue 1.

Certains avaient déjà lâché avant, d’autres sont en train aussi…

Frédéric Hantz a tranché pour conserver les quelques concernés par leur métier, d’autres se laissant probablement volontairement sur la touche, car risquer de se déplacer en béquilles sur la plage n’est pas chose aisée à imaginer autant qu’à réaliser. Et puis, il y a le sauvetage de la réserve en jeu. Il y a un avenir à penser, un avenir proche, ambitieux et lucratif, loin donc de Metz. Il s’agit également justement d’amorcer un soupçon de virage vers la Ligue 2, avec quelques-uns des supposés participants à la croisade dans l’antichambre de l’élite. On saluera à ce propos la présence de Lemouya Goudiaby  Nicolas Basin ainsi que la titularisation de Thomas Didillon

Enfin il sera temps très bientôt de cerner les mailles fines de l’énième désastre d’une saison baignée dans le pourrissement. Nul doute que le FC Metz saura tirer les conséquences et retenir les leçons, quelqu’un doute ? Le discours officiel pointe essentiellement un déficit de force collective et mentale, autant dire que c’est (bien) mal parti… Allez, finissons-en vite.

Olivier S.

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