Stade Lavallois – FC Metz : Les 3 enseignements de la rencontre

Très bons durant 60 minutes, il n’aura fallu qu’une petite demi-heure en infériorité numérique pour que les Messins soient forcés de partager les points à Laval (3-3). Contraints à courber l’échine, les hommes de Bölöni ont livrés un match riche en enseignements.

La grosse faiblesse dans les airs

C’est simple, sur les 4 buts qu’ont concédés les Messins cette saison, tous venaient de ballons aériens, et 3 ont été inscrits de la tête. Une nouvelle fois, le FC Metz a été particulièrement friable sur corner et coup-franc indirect, octroyant des opportunités énormes à leurs adversaires du jour. Réputé pour sa solidité sur duel aérien, le vétéran Ismaël Traoré n’a jamais été dans le coup sur les 3 buts lavallois, tout comme son partenaire dans l’axe Fali Candé, dont le jeu de tête est peut-être la plus grosse faiblesse à ce jour en tant que défenseur central. Sur coups de pied arrêtés offensifs, les Grenats ne font guère mieux et rarement le danger n’a été apporté sur un premier ballon issu d’un coup-franc indirect ou d’un corner en ce début de saison. Un axe à améliorer d’urgence pour le staff messin, sous peine d’être sanctionné très régulièrement.

Des cartes rabattues dans les cages

60 minutes de bonne facture, 2 grosses parades en première période, et puis un geste dont aurait clairement pu se passer le FC Metz. En tentant un tacle désespéré, en dehors de sa surface, sur une occasion lavalloise qui ne semblait pas si dangereuse que cela, Alexandre Oukidja a fait complètement plonger ses coéquipiers qui menaient alors tranquillement au score. Alors que l’algérien devrait purger une suspension de plusieurs matchs, cela sonne donc le retour de Marc-Aurèle Caillard en temps que gardien titulaire en Lorraine. Auteur d’une superbe claquette alors qu’il venait à peine de rentrer, le numéro 2 provisoire pourrait saisir cette occasion pour ravir le statut tant convoité de titulaire à Oukidja. Voila qui devrait rabattre les cartes dans l’esprit de Bölöni…

Le retour du craquage dans le money time

La mission semblait quasiment impossible tant le Stade Lavallois, fraîchement promu en Ligue 2, jouait sans complexe après la réduction à 10 des Messins. Elle a pourtant été presque menée à son terme par un bloc recroquevillé dans sa surface, et dégageant au loin à chaque ballon récupéré. Seulement, comme l’année dernière, Metz a craqué en toute fin de match, dans le temps additionnel, en concédant le troisième but lavallois synonyme de match nul sur un corner. Et comme si cela ne suffisait pas, Fabien Centonze, entré quelques minutes plus tôt, est allé clore ce beau spectacle en écopant d’un second carton jaune pour avoir applaudi ironiquement M. Lepaysant qui venait de l’avertir. Un retour en fanfare pour le joueur qui nourrissait des velléités de départ. Avec ce comportement, il ne risque pas de trouver un club de sitôt.

T.M.

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Crédit photo : Icon Sport

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