Lucide, L. Bölöni a reconnu que c’est la fatigue accumulée par les Annéciens qui a permis au FC Metz de s’imposer aussi largement :

« On a lutté contre un adversaire euphorique, qui a pu compter sur la présence d’un public nombreux. On savait que cet élan amené de Marseille allait les galvaniser. On savait également qu’on allait évoluer sur une pelouse très difficile, pas forcément digne du milieu professionnel. Notre jeu se voulait plus direct, avec moins de construction : on aurait pu, non pas plier le jeu, mais faire la différence déjà en première mi-temps, parce qu’on a deux ou trois grosses occasions qu’on doit concrétiser. Je n’ai pas vu notre équipe souffrir, même si les dix dernières minutes de la première période ont été plus difficiles. Le deuxième but a coupé les ailes de nos adversaires. Bien sûr que je félicite mes joueurs, mais également Annecy, qui a réalisé une performance extraordinaire pour le club, la ville et la région. Il faut reconnaître que leur qualification nous a servi parce qu’ils ont enchaîné deux matchs assez rapprochés : c’est en quelque sorte le prix à payer pour la gloire. On pensait qu’au bout d’une petite heure de jeu, il allait devenir difficile pour eux de suivre le rythme, et ça a été le cas ».

Le technicien s’est à la fois félicité de la performance de Georges Mikautadze, mais aussi du système de jeu mis en place, qui a permis aux Messins d’enchainer un cinquième match de suite sans encaisser le moindre but :

« Je suis content pour Mikautadze, et pour l’équipe entière. Il est facile de discuter avec Mikau, car il est ouvert, intelligent et ambitieux. On a retrouvé une bonne solidité défensive, on essaye de s’améliorer au quotidien et d’être plus agressif, sans pour autant se mettre en danger dans notre zone rouge ».

A.V.