FC Metz – AS Monaco : Laszlo Bölöni : « Le plus difficile, c’est la préparation mentale ! »

En conférence de presse avant la réception de l’AS Monaco ce samedi (17h), le coach du FC Metz a évoqué le cas complexe du retour de ses joueurs concernés par la trêve internationale.

Pour le compte de la 27ème journée de Ligue 1, le FC Metz reçoit l’AS Monaco au Stade Saint-Symphorien. Outre les absences de Danley Jean Jacques et Cheikh Sabaly (suspendus), les nouvelles ne sont pas bonnes pour le technicien roumain.  

« N’Doram et Colin ne seront pas opérationnels. On verra ce qui va se passer avec Didier Lamkel Zé. Il a eu un problème musculaire mais il est dans une bonne voie. Papa Amadou Diallo a fait un mauvais mouvement dans les dernières minutes de l’entrainement aujourd’hui. J’espère que ça ira mieux. », souffle-t-il.

A noter que Guillaume Dietsch sera également indisponible pour des raisons familiales.

Ces dernières semaines, l’effectif messin s’est retrouvé diminué. Pour cause, la trêve international a privé Laszlo Bölöni de plusieurs de ses joueurs, qui sont revenus plus ou moins fatigués :

« Ils sont tous rentrés oui, avec des prestations différentes. Lamine Camara n’a pas joué le dernier match, au contraire de Kévin Van Den Kerkhof. Georges Mikautadze, lui, est rentré avec le bon moral. Danley Jean Jacques est revenu parmi nous rapidement même si on sait qu’il sera suspendu, donc on a donné moins d’importance à son départ. Joseph Nduquidi est rentré dans les premiers, il n’a pas fait de grands efforts en jouant que 15-20 minutes. C’est bien qu’il ait des contacts avec le haut niveau au moins il voit où il faut arriver pour progresser. »

L’entraineur grenat a donc dû s’adapter à cette situations pas évidente, où le temps de pause s’apparente parfois comme un trompe-l’œil. « On se concentrait sur les 13-14 joueurs qu’on avait. On a fait des entraînement généraux puis on a commencé à être plus concret cette semaine, quand doucement ils (les internationaux, ndlr) sont revenus. » explique-t-il. 

« Les rôles s’échangent entre le sélectionneur et l’entraineur. Cette fois, c’est nous qui n’avons pas beaucoup de temps pour préparer un match. Mais il n’y a pas de grandes découvertes à faire, je connais mon équipe, je sais ce qu’on est capable de faire. Dans ces quelques jours, j’essaie toujours d’accentuer sur la préparation mentale parce que le joueur est dans un autre entourage, une autre atmosphère avec le voyage, etc…. Il doit être capable de mettre ces choses derrière lui pour se recharger, c’est ça le plus difficile. Ce n’est pas la préparation tactique, peut-être physique un peu, mais c’est surtout cette préparation mentale qui est la plus difficile dans des situations comme celles-ci. »

Evidemment, les Grenats vont devoir être prêts dans tous les domaines pour décrocher un résultat face à Monaco, premier adversaire du calendrier chargé messin. « Monaco, c’est une autre dimension c’est clair. La plupart du temps, ils se trouvent dans une hauteur respectable. C’est une équipe très difficile à manœuvrer. », conclut Laszlo Bölöni.

A.M.

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Crédits photos : Icon Sport ; FC Metz 

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