Stade de Reims – FC Metz : les enseignements de la rencontre

Des erreurs grotesques, des changements trop tardifs, le buteur Arthur Atta… voici les enseignements après la défaite du FC Metz contre Reims (2-1).
Pas le droit à l’erreur

Les erreurs se payent cash. Vraisemblablement, les Messins semblaient avoir oublié la leçon au coup d’envoi de la rencontre. La charnière centrale composée de Christophe Hérelle et Fali Candé ont manqué cruellement de communication sur une phase à l’apparence anodine. Aucun ne prenait la décision de s’emparer du ballon, laissant la priorité à l’attaquant champenois qui n’en demandait pas tant. Bis répétita en seconde période, Lamine Camara perdait la possession du cuir suite à une relance de la défense. Le Japonais Ito profitait donc d’un cafouillage dans les placements mosellans pour se jouer de Matthieu Udol et placer une frappe imparable. Rageant.

Arthur Atta, seule satisfaction ?

Parmi les quelques joueurs grenat en vue dans ce match, Arthur Atta s’est particulièrement illustré. Au-delà de son premier but inscrit en Ligue 1 dans sa carrière, le jeune milieu de terrain a effectué beaucoup d’efforts pendant plus d’une heure de jeu. Il a tenté de mener à bien les contre-attaques messines, tout en s’acharnant à un travail défensif. Le dur métier de numéro 10, finalement. Et logiquement, Atta a dû tiré la langue  en fin de match après avoir répéter les efforts, pendant que Laszlo Bölöni ne bronchait pas.

Des changements trop tardifs

En effet, il aura fallu patienter longtemps pour voir le coach messin bouger son petit doigt sur le banc de touche. Si Laszlo Bölöni a été contraint de sortir Maxime Colin en première mi-temps (sorti sur blessure et remplacé par Sadibou Sané), le technicien roumain a attendu la 85ème minute pour tenter des choses avec les entrées d’Ismaël Traoré, Ibou Sané et Ablie Jallow. Plus encore, qu’a pu faire Joël Asoro pour entrer à la 90ème minute de jeu ? L’interrogation perdure pendant que l’ « irresponsabilité » de certains joueurs évoqué par Monsieur Bölöni en après-match, en fait doucement sourire plus d’un.  

A.M.

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Crédits photos : Icon Sport 

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